• Carence en oméga 3 et dépression

    Des résultats chez l’animal corroborent les études cliniques et épidémiologiques mettant en évidence des associations entre carence en oméga 3 et troubles de l’humeur.

    Un déséquilibre entre oméga 3 et oméga 6 perturbe la transmission nerveuse du système endocannabinoïde fondamental dans les comportements émotionnels, selon des études chez la souris dont les résultats ont été présentés dans la revue Nature neuroscience. Les acide gras oméga 3 sont indispensables au fonctionnement du système nerveux et l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Or, au cours du XXe siècle, le rapport quantité d’oméga 6 sur oméga 3 dans l’alimentation n’a cessé de progresser.

    Une équipe de chercheurs de l’Inserm et de l’Inra a émis l’hypothèse qu’une malnutrition chronique, dès le développement utérin, influence l’activité des neurones impliqués dans les comportements émotionnels à l’âge adulte. En faisant suivre à des souris un régime dont le rapport oméga 3/oméga 6 est déséquilibré, ils ont découvert que la transmission nerveuse était perturbée : les récepteurs cannabinoïdes voient leur fonction abolie. « Ce dysfonctionnement neuronal s’accompagne de comportements dépressifs chez ces souris mal nourries », précise les auteurs. Chez ces souris déficientes en oméga 3, les habituels effets induits par l’activation des récepteurs cannabinoïdes au niveau cellulaire et comportemental n’apparaissent plus. La plasticité neuronale est altérée dans deux structures impliquées dans la récompense, la motivation et la régulation émotionnelle : le cortex préfontal et le noyau accumbens.

    Pour les auteurs, ces résultats apportent les premiers éléments biologiques pouvant expliquer les associations entre déséquilibre oméga 6/oméga 3 et troubles de l’humeur constatées dans des études épidémiologiques.

    Virginie BAGOUET
    http://www.impact-sante.fr/
    n 2005, une étude américaine avait montré qu’une alimentation riche en Oméga 3 – thon, saumon, maquereau, noix… - diminuait le risque de cancer du sein. Les équipes d’Olivier Manzoni et Sophie Layé, respectivement directeurs de recherche à l’INSERM et à l’INRA, se sont cette fois-ci intéressées à l’effet « antidépresseur » de ces acides gras polyinsaturés.

    Ils ont donc fait suivre à des souris, un régime pauvre en acides gras Oméga 3. Ils ont ainsi découvert que les récepteurs cannabinoïdes, stratégiques pour la transmission nerveuse, étaient inhibés dans ces conditions. Le dysfonctionnement neuronal qui en résulte s’accompagne alors de comportements dépressifs, chez ces rongeurs mal nourris…

    http://www.destinationsante.com/Des-Omega-3-contre-la-depression.html

     

    Alors qu’une étude espagnole, publiée récemment dans PLoS One, vient de montrer qu'une alimentation trop riche en graisses trans et en graisses saturées est associée à un risque de dépression plus élevé, cette nouvelle recherche précise encore le lien entre graisses alimentaires et humeur.

    http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/sante/20110130.OBS7194/la-carence-en-omega-3-favoriserait-la-depression.html

     

     

    Une carence en oméga-3 disposerait à la dépression, confirme une nouvelle étude française et espagnole publiée dans la revue Nature Neuroscience qui précise des mécanismes neurologiques affectés par cette carence. Des études cliniques et épidémiologiques ont déjà montré un lien entre une carence en oméga-3 et les troubles de l'humeur mais les mécanismes sous-jacents demeurent peu compris.

    http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2011-01-30/carence-omega-3-augmente-le-risque

     

     

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